La saga des troya - Le mot de l'auteur
Qui aurait pu dire, qu’un matin de juin 2007, fouillant dans mes archives, j’allais découvrir un document authentique de 1707, m’ouvrant un horizon auquel je ne pensais pas du tout à ce même moment, me fournissant la vérification de ce que je connaissais par traduction orale.
Il s’agissait d’un mémoire tiré des archives du tribunal de Grenoble, afin de constituer un dépôt de plainte, conclu contre De Grand-Maison de Quincieu, déposé au greffe en mai 1707.
J’allais apprendre beaucoup de choses, notamment l’origine des propriétés jouxtant celle-ci, qui n’était autre, pour une, que celle d’un ancêtre de nôtre famille, portant le nom de Troya du Foity.
Je vais être obligé de reproduire une partie du document que j’ai découvert enfoui dans les pages d’un livre de compte de 1742, pour rattacher l’histoire en découlant. Elle n’aura rien d’une recherche de querelles de voisinage, fussent-elles des grands noms de cette région allant de Vinay, à St. Marcellin, puis St. Antoine et Roybon pour finir à St. Etienne de St. Ceoirs, cernant la forêt de Chambaran qui allait devenir domaniale bien plus tard.
Voici donc cet extrait qu’il m’a fallu faire traduire d’une écriture difficile du 17ième par Yves Arrigoni et de la compléter par les données du livre de 1742 :
« Le 13 mai 1338, en faveur de Guyonnet de Size, nous accordons le droit de propriété d’un domaine sis aux confins de Chambaran, des terres du comte de Brion et de celles des Troya du Foity haut, commençant au bois de la ferme des Perrières de Grand Maison à Grange Neuve, la Digonne, St. Alban et le haut de la Bourrelière. La ferme de Varacieux donnée par Jean Dauphin à messire Aymard de Bressieux en 1314 fera partie de cette propriété, mais restera sous la seigneurie du Marquis de la Porte, suivant les actes de Messire de Bressieux, propriétaire du fond depuis sa donation par le Dauphin Jean en 1314 ».
En plus des décisions de la Cour Consulaire de St.Etienne de St.Geoirs, avec la signification faite de la dite Réquisition aux dits Commissaires de St.Etienne en son mandement en 1680. (À cette date il s’était écoulé 360 années. Il fallait bien que les descendants des Saint Jay soient devenus chicaneurs pour ressortir un ensemble aussi nébuleux, et ce, encore 80 années plus tard au procès de 1707).
Plus une transmission en deniers particuliers de St.Michel, touchant le bois de Chambaran et de Saint Jay à Quinsivet du 6 juin 1678 par Pierre Bosus ou BOTUT notaire, acte reporté dans les actes :
« Ce 20 juillet 1707 : j’ai envoyé en plus le fils de Maître Dunan à Maître Botut qui est à Grenoble pour mon affaire Consulaire ayant trait à une ferme des Perrières de Grand-Maison. La Procédure de « plantement » des limites ainsi que mon père et les Communautés religieuses de St.Siméon de Bressieux en attestent. … (Suivent d’autres descriptions) … Plus la convention faite ensuite à mon frère par mon grand-père et les Consuls de Varacieux le 27 septembre 1623 et aussi par maître Dautour notaire de St.Marcellin. Ensembles les annexes de la Cour de 1619 et 1620, opposables aux coupables de ne plus contrevenir aux annexes de la Cour du 13 juin 1707. Le notaire Alexandre Botut est chargé de remettre les décisions de la Cour aux intéressés ».
En main, j’avais l’origine du nom entre 1331 et l’acte de baptême de 1602 du fils Chabert, dont la mère n’est autre que la fille de Troya, citée comme telle dans cet acte de naissance.
Tout récemment, ajoutant à mon opiniâtreté un peu de chance, j’allais être contacté par une cousine Tullinoise : Denise et sa fille Patricia qui allaient avec les différentes découvertes des uns ou des autres, comme Yves, Muriel et Olivier, Gilbert, j’allais pouvoir mettre en ordre ce grand passage aussi important qu’énorme, traitant les recherches des années 1400 à 1670 environ, bousculant par des points essentiels, (comme les noms ou les occupations), de nos connaissances. Nous trouvions ainsi l’existence d’un important rameau, se développant au lieu dit Essema ou Essemat découvert par Yves il y a environ trois ans, mais qui ne trouvait pas son rattachement. Ma cousine Denise va me donner la possibilité d’y parvenir en me remettant quatorze copies d’actes authentiques des années 1700 et suivantes, et une autre d’un livret de famille des années 1800. Parmi ces actes un qui correspond à l’achat des terres sises sur Essemat, confirmant les avancées d’Yves et d’autres découvertes que vous trouverez remises en phase avec les gens de l’époque. Vous trouverez aussi du nouveau sur la commune de Murinais et ce depuis 1475 environ. Ainsi que des précisions sur l’important rameau des Peyron ou Perron.
Je vais rechercher et romancer les manques de renseignements par des tracés, que j’imagine se passer aux époques citées au tout début de ce roman. Puis à partir de 1475 devenir le reflet un peu romancé certes, mais bien réelles des années qui suivent cette date.
Cette mise au point indispensable étant faite, voyons la vie de ces des Troya du foity haut :
Nous sommes prêts de vivre avec eux, cette histoire de tout un terroir. Revue et rectifiée cette année 2013.